Greg Kelly était accusé d'avoir aidé Carlos Ghosn à dissimuler près de neuf milliards de yens (environ 70 millions d'euros) du montant de ses rémunérations.
Les juges ont également réprimandé un témoin clé de l'accusation, Toshiaki Ohnuma, un responsable de Nissan qui supervisait les détails de la rémunération de Carlos Ghosn, a évité des accusations en échange de sa coopération avec les procureurs.
"Il y avait un risque qu'Ohnuma fasse des déclarations conformes aux souhaits des procureurs", a déclaré le juge. "Il y avait un danger que, en tant que complice, il cherche à rejeter la responsabilité sur Ghosn", a-t-il ajouté.
Le tribunal a également condamné Nissan à payer une amende de 200 millions de yens pour ne pas avoir révélé la rémunération de Carlos Ghosn. Le troisième constructeur japonais avait plaidé coupable dès l'ouverture du procès, il y a 18 mois.
"Bien que ces trois années aient été longues pour la famille Kelly, ce chapitre est arrivé à son terme. Lui et Dee (sa femme) peuvent commencer le prochain chapitre de leur vie dans le Tennessee", a déclaré l'ambassadeur des Etats-Unis au Japon, Rahm Emanuel, dans un communiqué.
Bill Hagerty, sénateur américain du Tennessee, l'Etat dont Greg Kelly est originaire, a déclaré qu'il prévoyait d'aller accueillir l'ancien administrateur de Nissan à l'aéroport.
Carlos Ghosn, qui réfute les accusations de malversations financières à son encontre, est réfugié au Liban depuis qu'il a fui la justice japonaise fin 2019.