"Le groupe assure avec la plus grande prudence et sélectivité la conduite de ses activités en Russie, en accompagnant ses clients historiques", a indiqué la banque dans un communiqué, réagissant à l'opération militaire en Ukraine, qui a provoqué une salve de sanctions à l'encontre de personnalités et entités russes.
L'exposition du groupe à la Russie se répartit entre 15,4 milliards d’euros comptabilisés dans SG Russie - qui regroupe les sociétés Rosbank, Rosbank Insurance et ALD automotive OOO Russia - et 3,2 milliards d’euros provenant d'expositions off-shore essentiellement constituées d’opérations mises en place dans le cadre des activités de financement de la banque de grande clientèle et solutions investisseurs.
Les activités localisées en Russie ont représenté 2,8% du produit net bancaire en 2021 et 2,7% du résultat net, précise encore le groupe.
Société générale a également une exposition de moins de 80 millions d'euros en Ukraine via sa filiale ALD.
La banque assure être "tout à fait en mesure d’absorber les conséquences d’un éventuel scénario extrême qui affecterait les droits de propriété sur ses actifs bancaires en Russie" et dont l'impact en capital est estimé à -50 points de base sur le ratio CET1 qui atteignait 13,7% à fin décembre.
Ce scénario ne remettrait pas en cause le versement du dividende pour 2021, assure Société générale.
"A ce stade, le groupe ne change pas sa cible de coût du risque et l’actualisera, le cas échéant, à l’occasion de la publication de ses résultats au premier trimestre 2022", ajoute la banque.