"Des risques, bien sûr, surviennent. Et, bien sûr, nous sommes extrêmement préoccupés par le sujet du programme de fourniture d'armes [à l'Ukraine, ndlr]. Tout est très dangereux dans cette situation. Rien ne garantit qu'aucun incident ne se produira", a déclaré le diplomate dans une interview à la chaîne Rossiya 24.
"Il y a eu la crise des missiles de Cuba, quand il y avait le choix entre un bouton rouge et une ligne rouge. Néanmoins, il était alors possible de trouver un équilibre rationnel des intérêts, et aujourd'hui, le plus important est que les pays se rendent compte de leur intérêt et reconnaissent que chacun a des intérêts légitimes", précise le diplomate.
"Est-ce que les pays dont vous parlez en ont besoin?", interroge M.Grouchko, commentant la possibilité que la Finlande rejoigne l'Otan et déploie des forces supplémentaires de l'Alliance en Europe de l'Est.