Le prix du baril de brent de la mer du Nord pour livraison en mai atteignait 110,87 dollars vers 03H00 GMT en Asie, en hausse de 5,6%, tandis que le WTI américain s'envolait de 5,7% à 109,22 dollars.
Les investisseurs craignent un brusque déclin des exportations de pétrole par la Russie en raison des sanctions internationales.
"Les problèmes de la chaîne d'approvisionnement et les pressions inflationnistes restent la première préoccupation de nombreux investisseurs dans le monde", a expliqué Andy McCormick, analyste chez T. Rowe Price.
La Russie est le deuxième plus grand exportateur de pétrole brut au monde et représente plus de 40% des importations annuelles de gaz naturel de l'Union européenne.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a pourtant annoncé mardi que ses pays membres allaient libérer 60 millions de barils de pétrole tirés de leurs réserves d'urgence pour stabiliser le marché.
Et dans son premier discours sur l'état de l'Union mardi soir, Joe Biden a annoncé que les États-Unis allaient débloquer 30 millions de barils de pétrole provenant des réserves stratégiques pour stabiliser le marché.
Une réunion de l'OPEP, pendant laquelle la Russie sera présente, doit se tenir mercredi. La possibilité d'augmenter la production afin de tempérer la hausse des prix y sera discutée.