Nouveau lapsus lors d’une allocution télévisée du Président américain. Dans la soirée du mardi 1er mars, face au Congrès américain et en présence de l’ambassadrice ukrainienne à Washington, Joe Biden a tenu un long discours dominé par la situation en Ukraine. Appelant à soutenir le peuple ukrainien face à l’armée russe, il a commis une erreur remarquée.
"Poutine peut encercler Kiev avec des chars, mais il ne gagnera jamais les cœurs et les âmes du peuple iranien", a-t-il déclaré. L’extrait a notamment été partagé par l’analyste politique américain Jack Posobiec, soutien de Donald Trump.
Joe Biden a poursuivi son texte comme si de rien n’était, continuant son éloge sur les Ukrainiens, un "mur de force", face auquel son homologue russe n’aurait "jamais prévu ou imaginé" se heurter. Il a ensuite qualifié Vladimir Poutine de "dictateur", promettant à la Russie des sanctions qui infligeront une "douleur" à l’économie russe.
Confusion
Ce n’est pas la première fois que Joe Biden gaffe dans ses interventions officielles. En février, il avait confondu l’Afghanistan avec l’Ukraine puis l’Irak. Un mois plus tôt, lors de son discours du Nouvel An, il avait espéré que "2020 se passe bien". Et en 2021, il avait écorché le nom du Président russe "Cloutine", confondu la Syrie avec la Libye ou encore qualifié Kamala Harris de "Présidente".
À 79 ans, le Président le plus âgé de l’histoire du pays a plusieurs fois fait l’objet d’inquiétudes sur ses capacités cognitives et mentales. En février de cette année, 37 Républicains ont signé une lettre adressée à la Maison-Blanche, réclamant que M.Biden passe un test cognitif, comme l’avait fait Donald Trump avant lui. Ces derniers avaient noté des "changements d’humeur et de comportement" du Président, signes selon eux d’un potentiel déclin mental.