Interrogée ce mardi 1er mars sur BFMTV sur un possible ralliement de sa nièce à Eric Zemmour, la candidate du Rassemblement national a répondu: "vous pouvez enlever +possible+". "C'est une question de jours ?", relance la journaliste. "Oui", a dit la candidate.
"J'en suis convaincue", a-t-elle ajouté. "Ca m'attriste personnellement et ça me plonge dans un abîme de perplexité politiquement" parce que "je suis la seule à pouvoir gagner face à Emmanuel Macron", a affirmé Mme Le Pen.
"C'est un choix qui est un choix personnel qui doit être fait par elle. S'il s'agissait de faire pression sur elle pour des raisons affectives, j'aurais trahi le respect que j'ai pour le libre arbitre", a-t-elle souligné.
Choix politique ou sujet familial?
Fin janvier, Marine Le Pen avait jugé "brutal, violent", que sa nièce songe à rejoindre Eric Zemmour dans la course à l'Elysée, en insistant sur "l'aspect personnel" de leur relation, disant avec émotion l'avoir "élevée avec (sa) soeur pendant les premières années de sa vie".
Marion Maréchal, ancienne députée FN (devenu RN), avait alors affirmé au Figaro qu'elle "penchait pour Éric Zemmour" mais qu'il y avait aussi "un sujet familial" avec sa tante.
Plusieurs élus, dont un membre dirigeant du RN, l'eurodéputé Nicolas Bay, et l'unique sénateur du parti Stéphane Ravier, tous les deux proches idéologiquement de Marion Maréchal, ont rejoint ces dernières semaines la campagne d'Eric Zemmour.
Dans les derniers sondages, Marine Le Pen arrive en deuxième position au premier tour avec deux à quatre points d'avance sur son concurrent Eric Zemmour, et est donnée battue au second tour par Emmanuel Macron.