Au cours du week-end, les dirigeants du SPD ont exhorté Gerhard Schröder, qui a été enrôlé par des entreprises énergétiques russes après avoir quitté ses fonctions en 2005, à renoncer à ses postes en Russie, comme l'ont fait d'autres anciens responsables européens, notamment l'ex-Premier ministre français François Fillon.
Mais Gerhard Schröder a résisté aux pressions et, s'il a exprimé de rares critiques à l'égard de la Russie, il a également déclaré que des erreurs avaient été commises "des deux côtés". L'Europe doit veiller à ne pas couper complètement ses liens avec la Russie, a-t-il ajouté.
L'un des membres du cabinet de Schröder, Albrecht Funk, a dit à Reuters que deux secrétaires, un chauffeur et lui-même avaient demandé à être mutés à de nouvelles fonctions au sein de la Chancellerie. Il n'a pas souhaité donner la raison de cette décision.
Reuters n'a pas été en mesure de joindre Gerhard Schröder pour un commentaire et la Chancellerie n'avait pas répondu dans l'immédiat à ses sollicitations.
"Il ne parle que pour lui-même, pas pour le gouvernement", a récemment déclaré l'actuel chancelier Olaf Scholz à propos de Gerhard Schröder.