L'aviation russe a gagné la domination de l’espace aérien de toute l'Ukraine, a annoncé le 28 février le ministère russe de la Défense.
Selon le porte-parole de la Défense Igor Konachenkov, les forces aérospatiales russes ont détruit huit véhicules de combat Bouk M-1, des systèmes de défense aérienne S-300, trois points de radar P-14, quatre avions militaires sur terre et un dans les airs.
L’armée russe a déclaré avoir détruit 1.114 infrastructures militaires ukrainiennes depuis le début de l'opération.
"Bouclier humain"
Selon la Défense russe, le pouvoir ukrainien utilise la population de Kiev comme "bouclier humain".
"Les autorités de l'Ukraine et les autorités de la ville, après avoir annoncé le couvre-feu, appellent les habitants de la capitale à rester chez eux. Cela prouve une fois de plus que le régime de Kiev utilise les habitants de la ville comme boucliers humains pour les nationalistes qui ont déployé des unités d'artillerie et du matériel militaire dans des zones résidentielles de la capitale. Ils ont annoncent également que des groupes de 'saboteurs russes' opéreraient dans la capitale et que la ville est bloquée", a indiqué Igor Konachenkov.
Il a rappelé que les résidents de la capitale ukrainienne peuvent circuler librement le long de l'autoroute Kiev-Vassilkov. "Cette direction est ouverte et sûre".
Quant à la ville de Marioupol, dont la plus grande partie est piégée et dont les habitants sont pris en otages par les militraires ukrainiens, son sort sera débattu lors des pourparlers en Biélorussie, a pour sa part déclaré Édouard Bassourine, chef adjoint de la milice populaire de Donetsk.
Opération militaire en Ukraine
L’opération militaire russe s'est déclenchée le 24 février, trois jours après que Vladimir Poutine a reconnu l’indépendance des Républiques de Lougansk et de Donetsk, expliquant que l'Ukraine ne respecte pas les accords de Minsk et que la situation dans le Donbass peut être qualifiée de "génocide".
Le Président russe a alors souligné que les plans de Moscou n'incluaient pas l'occupation des territoires ukrainiens, mais la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine, ce qui a été confirmé le 25 février par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov qui assure que cela va permettre aux Ukrainiens de "déterminer librement leur avenir", une fois qu'"ils se seront libérés de leur joug".