Dans une série d’annonces en lien avec la situation en Ukraine, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé des sanctions contre le groupe Rossiya Segodnya, dont fait partie Sputnik, promettant de "bannir la machine médiatique du Kremlin de l'UE".
"Les médias russes Russia Today et Sputnik, ainsi que leurs filiales, ne pourront plus diffuser leurs mensonges pour justifier la guerre de Poutine", a-t-elle indiqué sur Twitter. "Nous développons des outils pour interdire leur désinformation toxique et nuisible en Europe".
"Demi-mesures"
Le service de presse de Sputnik a d’ores et déjà réagi, proposant ironiquement à l’UE d’étendre ces sanctions à l’ensemble du Web. "Nous suggérons à l'Union européenne de ne pas s'arrêter à des demi-mesures mais d'interdire purement et simplement Internet", a-t-il indiqué.
De plus, Margarita Simonian, la rédactrice en chef de l’agence Rossiya Segodnya -groupe médiatique dont font partie Sputnik, a fait savoir que ses activités allaient se poursuivre malgré ces mesures.