Des coups de feu à blanc tirés dans un bus à Tours

Des coups de feu à blanc ont été tirés dans un bus, à Tours (Indre-et-Loire), lors d’une altercation entre deux bandes rivales, rapporte La Nouvelle République. Un nouvel épisode de guerre entre quartiers de l’agglomération tourangelle.
Sputnik
Les voyageurs présents à bord du bus en ont été quittes pour une grosse frayeur. La Nouvelle République rapporte que des coups de feu à blanc ont été tirés dans un bus, à Tours en Indre-et-Loire, vendredi 25 février. C’est lors d’un affrontement impliquant quinze jeunes, vers 20h30 à proximité de l’arrêt de bus Vinci en centre-ville, que les faits se sont déroulés.
L’un des protagonistes a sorti une arme et tiré quatre coups de feu. Son pistolet était chargé à blanc. Une douille a été retrouvée sur le trottoir et les trois autres à l’intérieur du bus. Selon le quotidien régional, un jeune de 17 ans a été blessé superficiellement, ce qui résulte de coups reçus. Le chauffeur du bus a été choqué par le bruit des détonations.

Deux mineurs ont été interpellés peu après la rixe au niveau de la passerelle Fournier, rue Édouard-Vaillant menant vers le quartier du Sanitas. Une enquête de police a été ouverte et les premières informations mènent à un différend entre des jeunes du quartier du Sanitas et d’autres de Saint-Pierre-des-Corps.

Des guerres entre quartiers

Ce nouvel épisode remet en exergue le phénomène de guerres entre quartiers de l’agglomération tourangelle. En janvier 2020, deux règlements de compte avaient agité la ville de Tours en moins de 72 heures. Le 8 janvier précisément, un accrochage entre des jeunes du quartier du Sanitas et d’autres de la Rabière à Joué-lès-Tours avait manqué de dégénérer à Tours, relate France Bleu. Une quinzaine de jeunes du quartier jocondien ont été repérés dans le tramway. Ils ont caillassé les rames depuis l’extérieur, sans faire de blessés.
Trois jours plus tard, les belligérants desdits quartiers se sont retrouvés en terrain neutre dans le quartier des Rives du Cher, relate La Nouvelle République. Mais la police a mis fin aux hostilités.
En octobre 2019, une bagarre impliquant des jeunes a éclaté dans le tramway. Le quotidien local rapporte qu’une trentaine d’entre eux sont montés à bord pour y rouer de coups deux personnes. Un jeune avait été blessé ainsi qu’un policier.

Mourir pour son quartier

Si pour l’heure, aucun jeune n’est décédé à Tours dans ces affrontements interquartiers, des drames ont touché d’autres villes françaises. En avril 2019, l’un d’eux avait ainsi trouvé la mort à Nantes dans un règlement de compte entre quartiers, rappelle Le Monde.

En 2013, un jeune homme avait été tué à Gonesse (Val d’Oise) et 19 personnes ont été condamnées à des peines allant jusqu’à 13 ans de prison, rapporte Ouest-France.
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