Les sanctions annoncées ce dimanche 27 février par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, contre l'agence de presse Rossiya Segodnya -qui englobe notamment Sputnik- n'empêcheront pas ces médias de poursuivre leur travail, a déclaré la rédactrice en chef de Rossiya Segodnya, Margarita Simonian.
"Suite à l'annonce de l'interdiction faite [...] à Sputnik d'émettre dans l'UE, je déclare officiellement qu'aucune personne qui a fidèlement travaillé et continue de travailler pour nous ne sera licenciée dans aucun pays. Nous savons faire notre travail dans des conditions d'interdiction. Ces gens épris de liberté nous y préparent depuis huit ans", a indiqué Mme Simonian sur Telegram.
Le service de presse de Sputnik a aussi répondu en proposant à l'UE de sanctionner l'ensemble d'Internet.
"Nous suggérons à l'Union européenne de ne pas s'arrêter à des demi-mesures mais d'interdire purement et simplement Internet", a indiqué le service de presse de Sputnik.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé ce 27 février que l'UE prendrait des mesures contre RT et Sputnik, les accusant de "propager des mensonges" sur la situation en Ukraine.