"Il s’agit de 10 léopards, 10 rhinocéros noirs et 150 éléphants", a indiqué, dans un communiqué, la ministre des Forêts, de la pêche et de l'environnement, Barbara Creecy, soulignant que la chasse au trophée créait des incitations économiques qui favorisaient la conservation de la nature.
Selon le document, cette activité "constitue également un outil de gestion de la faune et est utilisée comme un moyen d'éliminer les mâles en excès de population, tandis que des revenus sont générés pour couvrir les coûts des efforts de conservation".
"Les chasses au léopard ne seront autorisées que dans les zones où les populations de léopards sont stables ou en augmentation, et seuls les léopards mâles âgés de sept ans ou plus peuvent être chassés", signale la même source.
Elle relève également que les rhinocéros noirs mâles adultes seront chassés "et uniquement pour des raisons de gestion de la conservation conformément à un ensemble de critères stricts pour garantir la conservation de cette espèce".
Le rhinocéros noir est classé par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) comme animal en danger critique d'extinction. En 2014, un total de 1.215 rhinocéros ont été tués par des braconniers pour leurs cornes, prisées dans certains pays asiatiques.
Par ailleurs, 594 rhinocéros ont été tués en 2019, contre 394 en 2020, soit une baisse de 33% largement attribuée aux confinements imposés par le gouvernement pour lutter contre la pandémie de Covid-19.