À l’issue de la deuxième journée de l’opération militaire russe de démilitarisation de l’Ukraine, le nombre de sites militaires mis hors service par les forces armées de la Russie dépasse les 200, a annoncé ce 25 février le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.
Il a précisé que 211 installations militaires avaient été mises hors de combat, dont 17 points de contrôle et centres de communication, 19 systèmes de missiles antiaériens S-300 et Osa, 39 stations radar.
"Six avions de combat, un hélicoptère, cinq véhicules aériens sans pilote ont été abattus. 67 chars et autres véhicules blindés de combat, 16 systèmes de roquettes à lancement multiple, 87 unités de véhicules militaires spéciaux ont été détruits", a détaillé le représentant de la Défense russe.
Quant à la contre-offensive dans le Donbass, Igor Konachenkov a indiqué que les troupes des Républiques populaires de Donetsk et Lougansk avaient avancé de plus de vingt kilomètres dans des parties de leurs territoires auparavant contrôlées par les nationalistes ukrainiens.
Et d’ajouter qu’un grand nombre d’armes fournies par les pays occidentaux à l’Ukraine, dont des systèmes de missiles antichars américains "Javelin" et britanniques "NLAW", avaient été saisies.
L’intervention russe visant la démilitarisation et dénazification de l’Ukraine a commencé le 24 février sur décision du Président russe et à la demande des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, en vertu des accords d'assistance mutuelle signés par la Russie avec elles.
Effectuant des frappes de précision, les forces aériennes russes mettent hors service plusieurs sites militaires sur le territoire de l’Ukraine sans toucher les villes ni la population civile du pays.
Moscou appelle les soldats de l’Ukraine à déposer les armes contre la garantie de la sécurité et du respect à tout le personnel de l’armée du pays qui a prêté serment au peuple ukrainien et pas au régime de Kiev.