Après avoir annoncé son contrôle sur la centrale nucléaire de Tchernobyl, située à environ une centaine de kilomètres au nord de Kiev, l’armée russe fait état du blocus de la ville de Tchernigov et de la prise de l’aéroport de Hostomel qui se trouve dans le nord-ouest, tout près de la capitale ukrainienne.
"Le 24 février, les troupes aéroportés ont débarqué avec succès près de l’aéroport de Hostomel dans la région de Kiev. Au cours de la prise de l’aéroport plus de 200 nationalistes qui faisaient part des unités spéciales ukrainiennes ont été éliminés. Pas de pertes dans les forces armées russes", a indiqué le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.
Il a précisé que les unités des troupes aéroportées russes déployées sur l’aérodrome "ont assuré le blocus de Kiev à l’ouest".
Une opération d'envergure
D’après lui, l’opération de débarquement a impliqué plus de 200 hélicoptères russes. Son succès a été assuré par la suppression totale des systèmes de défense antiaérienne et par l’utilisation de moyens de combat électronique.
Plus tôt dans la journée Igor Konachenkov a fait savoir que les forces armées russes avaient mis hors service 118 installations des infrastructures militaires dont 11 aérodromes militaires. 150 soldats ukrainiens ont déposé leur armes et se sont rendus aux militaires russes.