Le nombre d'étudiants censés rembourser l'intégralité de leur prêt devrait doubler, passant de moins d'un quart (23%) à plus de la moitié (52%) à la suite de ces changements, qui verront de nombreux diplômés rembourser leur frais d'études jusqu'à leur retraite, selon la même source.
Le ministère a indiqué qu'il réduira le seuil de salaire pour le remboursement des prêts de 27.295 à 25.000 livres par an, et augmentera la période d'amortissement des prêts étudiants de 30 à 40 ans.
Ces changements, annoncés dans le cadre d'une réponse très attendue à l'Augar Review - une enquête sur le secteur de l'enseignement supérieur qui a rendu ses recommandations en 2019 - concerneront les étudiants qui commenceront leurs études universitaires l'année prochaine, précise-t-on.
Le ministre de l'enseignement supérieur et de la formation continue, Michelle Donelan, a déclaré que les changements visent à "apporter de l'équité dans le système" et à éviter que les dettes d'études non remboursées soient "payées par le contribuable".
Mais Paul Blomfield, président du groupe parlementaire multipartite pour les étudiants, a déclaré que cette approche "ferait payer le prix fort aux diplômés, les plus bas revenus étant les plus durement touchés".
Le département a, par ailleurs, relevé qu'il réduira également les taux d'intérêt sur les prêts étudiants, qui sont actuellement supérieurs au taux d'inflation, permettant ainsi aux diplômés de ne pas rembourser plus qu'ils n'empruntent.