Un jugement avec un protagoniste au comportement inhabituel s’est tenu lundi 21 février dans les Alpes-de-Haute-Provence, rapporte CNews. Un automobiliste de 49 ans avait été appréhendé par les forces de l’ordre en 2019. Lors du contrôle, il s’est avéré que cet individu était positif à l’alcoolémie et aux stupéfiants.
Ce n’est pas la première fois qu’il a été pris la main dans le sac sous l’emprise de l’alcool. En 2016, il avait été condamné pour conduite en état d’alcoolémie et avait écopé d’une suspension de permis de conduire pendant six mois.
La situation financière du prévenu est devenue précaire. Plombier de profession, il n’avait pas pu poursuivre son activité professionnelle, rapporte 20 Minutes. Faisant actuellement face à des difficultés financières et ayant déposé un dossier de surendettement suite au coûteux divorce avec son ancienne épouse, il a fait lors de son jugement une proposition particulière pour éviter d’aggraver encore plus sa situation financière déjà précaire.
"Je préfère une peine de prison plutôt qu’une amende."
Le tribunal n’a pas suivi les demandes du prévenu et l’a condamné à 140 heures de travail d’intérêt général, puis de nouveau à une suspension de permis de six mois. Il devra également s’acquitter de la somme de 337 euros au titre des frais de procédure, ce qui ne va pas arranger sa situation financière.
Une demande pas si insolite
En avril 2005, un homme de 30 ans comparaissait devant le tribunal de police de Saint-Nicolas situé entre Anvers et Gand, en Belgique. Celui-ci n’avait pas respecté une suspension de son permis de conduire, rapporte La Dernière Heure.
Lors des plaidoiries, il a demandé une peine de prison, car celui-ci n’aurait pas pu payer une nouvelle contravention parce qu'il devait déjà honorer des paiements pour de lourdes amendes dont il avait écopées précédemment. Le tribunal a décidé d’aller dans le sens du prévenu et de le condamner à un mois de prison ferme assorti d’une interdiction de conduire de trois mois.
Parfois, des individus sans domicile fixe commettent des délits pour se retrouver volontairement derrière les barreaux. En 2017, un homme a été condamné par le tribunal correctionnel de Pau à huit mois de prison ferme pour avoir dérobé des cartes Pokémon dans une grande surface, relate Le Parisien. Si le vagabond a reconnu les faits, il a fait savoir aux juges qu'il préférait passer l’hiver au chaud derrière les barreaux.