Le FSB a publié une vidéo des restes d'un poste frontalier dans la région de Rostov, complètement détruit, selon le service, par un obus venant d’Ukraine. Dans la foulée, le secrétaire du Conseil de sécurité de l’Ukraine a nié les accusations d’attentat à la bombe.
Selon le FSB, un projectile tiré à 9h50 depuis l’Ukraine a frappé un poste frontalier dans la région de Rostov, à environ 150 mètres de la frontière russo-ukrainienne. Le bâtiment est complètement détruit. Il n’y pas de blessé. La vidéo montre la structure soufflée par l'explosion, transformée en un tas de débris.
"La localité la plus proche du point de service détruit est le village de Shcherbakovo dans le district de Neklinovsky", a précisé un représentant du département. D’après une source au sein des forces de l’ordre, des combats intenses se déroulent à 7-10 kilomètres de l’endroit où l’obus a atterri. Des démineurs se trouvent sur place.
Situation dans le Donbass
Ces derniers jours, la situation dans le Donbass s'est aggravée. Moscou accuse Kiev d’ignorer les accords de Minsk en concentrant une grande partie de son armée sur la ligne de contact et en bombardant régulièrement les milices, y compris en utilisant des équipements interdits. Les forces armées ukrainiennes sont également accusées d’avoir organisé plusieurs sabotages sur le territoire des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk.
Le 18 février, la voiture du chef du département de la milice populaire a explosé à Donetsk. Lui n'a pas été blessé. Le même jour, deux explosions se sont produites sur un gazoduc, toujours à Lougansk. Les républiques autoproclamées ont commencé à évacuer femmes, enfants et personnes âgées vers la Russie. La mobilisation générale a été annoncée.
Depuis des mois, la Russie reproche aux États-Unis et à l’Otan d’alimenter les tensions dans la région en y envoyant des armes et des instructeurs militaires, car cela pourrait pousser Kiev dans des aventures militaires.