Le 20 février Dimanche, le Président de la République s'est à nouveau entretenu par téléphone avec Vladimir Poutine, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le chancelier allemand Olaf Scholz, avant un appel à Joe Biden dans la soirée.
L'intense activité diplomatique du chef de l'État a d'autant plus marqué le week-end que la campagne présidentielle a pris des airs de faux plat, avec un seul meeting, celui d'Eric Zemmour samedi, respiration avant une semaine dont le point d'orgue sera l'ouverture du Salon de l'agriculture samedi.
L'occasion pour Emmanuel Macron de franchir le pas ? L'hypothèse a été étudiée par les proches du président, mais n'a a priori pas été retenue.
Selon son entourage, le chef de l'État est très attaché à l'idée de prouver qu'il préside "jusqu'au dernier quart d'heure", rappelant dimanche que son agenda de Président de la République "détermine tout" et que "les défis actuels sont immenses".
Sa déclaration de candidature devrait dès lors être repoussée à la semaine du 28 février. Son entourage renvoyait dimanche à une interview il y a dix jours dans Ouest-France dans laquelle Emmanuel Macron dit, lorsqu'on lui demande s'il ne se déclare qu'en mars: "je ne vous ai rien dit", avec un petit sourire.
Reste que le chef de l'Etat semble récolter les fruits de son activité internationale: il recueille 39% de satisfaits dans le baromètre Ifop pour le JDD paru dimanche, deux points de plus en un mois et a pu s'enorgueillir de nouveaux soutiens publics venus de la gauche, l'ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine et l'ex-garde des Sceaux Elisabeth Guigou.
Le Conseil constitutionnel a fixé au vendredi 4 mars, 18H00, la date butoir pour présenter ses 500 parrainages et se déclarer formellement candidat.