Un tel audit figure sur la liste des réformes que les donateurs ont exigées avant d'aider le Liban à sortir de la crise financière qui a plongé quatre Libanais sur cinq dans la pauvreté et privé la plupart des épargnants de comptes bancaires en dollars, selon les Nations unies.
Ces réformes doivent s'attaquer également à la corruption, en grande partie à l'origine de la crise qui a provoqué l'effondrement de la livre libanaise.
La loi avait originellement été approuvée en décembre 2020 pour une durée limitée à un an.
Celle-ci est désormais applicable jusqu'à la fin de l'audit, selon Ibrahim Kanaan, président de la commission parlementaire du budget et des finances.
Le cabinet de conseil en restructuration Alvarez & Marsal (A&M), engagé par le gouvernement libanais pour réaliser l'audit, s'était initialement retiré en novembre 2020 en disant ne pas avoir reçu les informations requises. Un deuxième contrat a été signé en septembre 2021, mais l'audit n'a pas encore commencé, A&M ayant demandé plus d'informations à la banque centrale.
Un porte-parole de la banque centrale a déclaré à Reuters avoir fourni "toutes les informations" et exhortait A&M à commencer l'audit.