Garanties de sécurité Russie-Otan

La France doit donner à la Russie des garanties contre l'expansion de l'Otan, estime Zemmour

Éric Zemmour a salué la proposition du Président français d’organiser un sommet entre ses homologues russe et américain concernant la situation en Ukraine. Il estime par ailleurs qu’il faut donner des garanties à la Russie de non-expansion de l’Otan. 
Sputnik
Dans la nuit du 20 au 21 février, la présidence française a annoncé que Vladimir Poutine et Joe Biden avaient «accepté le principe» de se rencontrer lors d'un sommet proposé par Emmanuel Macron et qui «ne pourra se tenir que si la Russie n'envahit pas l'Ukraine».
De son côté, le Kremlin a jugé ce 21 février qu'il était «prématuré» de parler d'un sommet avec les Présidents russe et américain.
Réagissant à l’initiative du chef de l’État français, l'ex-polémiste et candidat à la présidentielle 2022, Éric Zemmour, a déclaré sur Twitter que la France devait donner à la Russie des garanties sur l’arrêt de l’expansion de l’Otan en échange du retrait des troupes russes.
«Cette bonne initiative doit permettre d'éviter le pire: la guerre n’est pas inéluctable en Ukraine», a-t-il écrit.
Il a par ailleurs noté que «conformément à son rôle de puissance d’équilibre», la France «devrait donner aux Russes des garanties sur la fin de l’élargissement de l’Otan en échange du retrait de leurs troupes».
Dans un communiqué paru le 14 février, l’ex-essayiste souligne que les préoccupations de sécurité régionale de la Russie «sont légitimes et doivent être prises en compte». De plus, «le respect des frontières est un principe fondamental du droit international et que toute atteinte à la souveraineté de l’Ukraine serait inacceptable».

Présence militaire de l’Otan

Sur fond des tensions autour de l’Ukraine, l’Otan continue de renforcer sa présence militaire en Europe de l’Est malgré la demande de Moscou de non-élargissement de l'Alliance vers ses frontières.
Dans son article paru le 18 février, le journal allemand Der Spiegel évoque un document d’archives contenant des informations sur la promesse de non-expansion de l’Otan. Cette dernière, de son côté, nie avoir pris un tel engagement.
Le 19 février, dans une interview accordée à la chaîne ARD, le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, insiste: il «n'y a aucune décision dans laquelle les pays de l'Alliance ont accepté d'abandonner ce qui est indiqué dans le traité fondateur de l'Otan».
Discuter