"Au cours des derniers mois, le Premier ministre Ariel Henry a continué de dialoguer avec des acteurs de tous les horizons politiques pour élargir davantage le consensus autour d'une vision unique et unifiée qui conduirait à la restauration d'institutions pleinement fonctionnelles et démocratiquement élues", a-t-elle détaillé.
"Pour qu'Haïti sorte de la crise politique et institutionnelle aiguë dans laquelle le pays est plongé, il est impératif que tous les dirigeants haïtiens se résolvent à discuter de manière constructive les uns avec les autres pour orienter le pays vers un processus qui permettra la tenue d'élections", a estimé la Représentante spéciale.
"Les groupes armés criminels ont une forte emprise sur la vie économique et sociale de millions d'enfants, de femmes et d'hommes. Leur recours aveugle aux enlèvements, aux meurtres ainsi qu'aux violences sexuelles et sexistes comme moyen de terroriser les populations locales dans la lutte pour étendre leur contrôle territorial est particulièrement odieux", s'est-elle émue.
"Pourtant, une force de police débordée, en sous-effectif et sous-financée ne peut à elle seule freiner la montée alarmante de l'insécurité générée par les gangs", a observé Mme La Lime.