Signé par 250 des 290 élus du parlement iranien, il exige en outre que les parties s'engagent à ne pas enclencher le mécanisme de sanctions dit "snap back", rapporte l'agence de presse officielle iranienne IRNA.
Les signataires conditionnent en outre l'assentiment de l'Iran à la levée de l'intégralité des sanctions américaines dans "un processus vérifiable".
"Nous avons tiré les enseignements des expériences passées et fixé une ligne rouge à notre intérêt national en refusant de nous rallier à un quelconque accord sans obtenir les garanties nécessaires au préalable", écrivent-ils.
Des pourparlers indirects entre Téhéran et Washington sont en cours à Vienne pour sauver l'accord de 2015 dont les États-Unis se sont retirés en 2018 et dont l'Iran s'est depuis largement affranchi.
Marge de manœuvre réduite
L'initiative des parlementaires risque de réduire la marge de manœuvre des négociateurs iraniens, même si le guide suprême de la Révolution islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, a le dernier mot sur ces sujets.
Des progrès "substantiels" ont été réalisés dans les discussions, selon les parties occidentales. Chine, Russie, France, Allemagne et Royaume-Uni, en tant que membres de l'accord, participent aux discussions sous la supervision de l'Union européenne.
En échange de l'engagement de Téhéran à ne pas mener d'activités nucléaires à des fins militaires, les sanctions à son encontre avaient été levées aux termes de l'accord de 2015.
Une clause permet toutefois à tout État signataire de saisir le Conseil de sécurité de l'Onu d'une plainte visant à réimposer -le principe du "snap back"- les sanctions en cas de "non-respect notable" de ses engagements de la part d'un autre participant.