Manifestations anti-vaccins en Nouvelle-Zélande: la police exclut l'usage de la force

La police de Nouvelle-Zélande a exclu, vendredi, d'employer la force pour déloger les manifestants anti-vaccins qui ont élu domicile depuis onze jours autour du parlement dans la capitale Wellington.
Sputnik
L'usage de la force "comporte un risque réel de provoquer des blessures parmi le public, de faire venir encore plus de manifestants et de rendre violente une manifestation largement pacifique", a expliqué le chef de la police Andrew Coster.
"La seule option sûre à cet instant présent est de continuer à tabler sur une désescalade", a-t-il souligné.
M. Coster a dit comprendre le mécontentement des habitants de Wellington, dont les rues sont encombrées par les véhicules de protestataires de plus en plus nombreux.
"Les habitants de Wellington en ont assez de ces activités illégales, harcèlements et perturbations, nous exigeons que cela prenne fin immédiatement", a fait savoir vendredi dans un communiqué un collectif d'élus locaux, de députés et de dirigeants économiques de la capitale.
La police recensait vendredi environ 800 manifestants campant dans des tentes devant le parlement et quelque 450 véhicules bloquant les rues de la ville, et s'attendait à ce que ces chiffres augmentent durant le weekend.
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