Les États-Unis, l’Inde, la Grande-Bretagne, l’Australie et le Canada ont refusé d’envoyer des délégations diplomatiques aux JO de Pékin pour protester contre le traitement des Ouïghours.
Dans la même lignée, la France a décidé de suivre la tendance. Pierre Piquart, docteur en géopolitique à l’université de Paris-VIII, spécialiste de la Chine, estime que c’est une "décision sage, même si elle est regrettable".
"Le boycott politique est malvenu et relativement réussi, mais les Chinois en ont l’habitude. Depuis la création de la République populaire de Chine, les Chinois, tout comme l’ex-URSS, ont été positionnés comme les ennemis du cap occidental alors qu’ils ont toujours été ouverts pour l’Europe", analyse l’universitaire.