"Le référendum ne portait pas que sur le cannabis", a justifié le président de la Cour constitutionnelle, Giuliano Amato, lors d'une conférence de presse.
Ce referendum aurait également pu conduire "à la violation des obligations internationales" de l'Italie, a-t il ajouté.
Les opposants au projet de referendum, au premier rang desquels le dirigeant de la Ligue, Matteo Salvini, et la cheffe de Fratelli d'Italia, Giorgia Meloni, qui jugeaient qu'il pourrait aboutir, en cas de succès, à une incitation à la consommation de drogues, sans faire de distinction entre drogues légères et dures.
Le référendum visaient "à dépénaliser la culture personnelle de cannabis et à supprimer les peines pour possession de cannabis en modifiant plusieurs articles de la loi italienne sur les stupéfiants", a expliqué l'agence de presse italienne "ANSA".
Actuellement, la culture de plants de cannabis fait encourir à son auteur une peine allant de deux à six ans de prison en Italie.