Deux mois après la signature de cet accord de financement d'un montant de 500 millions de dollars dans le cadre de l'Initiative pour la forêt d'Afrique centrale (Cafi), "la République démocratique du Congo (RDC) et ses bailleurs de fonds ne l'ont pas respecté", regrette Greenpeace dans un communiqué.
La Cafi est constitué d'un groupe de pays donateurs dont le leadership est assuré par la Norvège.
Selon Greenpeace, "le tout premier jalon politique de l'accord est la publication +avant fin 2021+ d'un audit des concessions forestières exécuté par l'Inspection générale des finances (IGF) de la RDC".
Malgré le rappel fait au ministère congolais de l'Environnement le 2 janvier, "la RDC n'a pas publié" ce rapport d'audit, déplore l'organisation environnementale.
En octobre, la veille de la COP-26 de Glasgow en Écosse, le président Tshisekedi avait déclaré avoir été saisi de "plusieurs plaintes d'irrégularités" dans l'octroi de concessions forestières et ordonné la suspension de tout contrat "douteux".
Jusque-là, la ministre de l'Environnement, Eve Bazaiba, en a suspendu six.