Les attaques informatiques sont devenues la première préoccupation des dirigeants d'entreprises dans le monde, selon une enquête de PwC, et leur sophistication et leur nombre croissants pourraient porter atteinte à la souveraineté des pays, estiment les dirigeants français.
"La France ne veut pas dépendre des étrangers", a déclaré Bruno Le Maire lors de l'inauguration du site. "Elle veut être indépendante dans les technologies de pointe".
Le projet s'inspire d'une initiative similaire menée en Israël, CyberSpark, qui a servi de modèle à Michel Van Den Berghe, responsable du Campus cyber en France.
Ce campus servira de base aux jeunes pousses et aux experts de certaines des plus grandes entreprises françaises cotées en bourse, telles que LVMH, L'Oréal et les grandes banques.
"Pour une startup, être dans le même bâtiment que les plus grandes entreprises, qui pourraient mettre leurs solutions dans leur catalogue, c'est un formidable accélérateur", a déclaré Michel Van Den Berghe.
Le Campus cyber peut accueillir 1.800 personnes. Il est géré par une société détenue et financée à 44% par l'Etat français, le reste du capital étant réparti entre quelque 90 organisations.