513 verbalisations, 97 interpellations, 81 gardes à vue. C’est le bilan du "Convoi de la liberté" à Paris, ce samedi 12 février. Partis de Lille, Nice, Quimper ou Strasbourg, plus de 3.000 véhicules avaient convergé dans la soirée du vendredi 11 février vers la capitale. Un semi-échec, au vu des centaines de milliers de personnes réunies sur les réseaux sociaux, en solidarité avec le mouvement anti-restrictions sanitaires. Militant anti-pass de la première heure, le candidat à l’élection présidentielle François Asselineau a tenu malgré tout à apporter son "soutien" aux contestataires.
"Ils s’inscrivent dans un climat social étouffant, qui existe en France depuis l’élection d’Emmanuel Macron. On vit dans une espèce de jacquerie latente, qui demande par moments des bouffées d’explosion sociale", analyse le président de l’Union populaire républicaine (UPR).
Alors que l’Allemagne vient d’annoncer une levée progressive des restrictions mises en place pour combattre l’épidémie de Covid-19, François Asselineau estime que le dispositif français actuel ne poursuit "aucun objectif sanitaire".
"L’objectif de Macron, tout le monde l’a compris tant cela crève les yeux, c’est de pouvoir maintenir de façon artificielle ces mesures liberticides jusqu’à une semaine avant le 1er tour de l’élection présidentielle. On pourra alors nous annoncer que M. Macron, dans sa munificence, décide de supprimer le pass vaccinal! Il sera alors présenté dans les médias comme un libérateur", persifle M. Asselineau.