"Les membres du syndicat ont commencé à recevoir des lettres de suspension qui ont été envoyées par le ministère de tutelle", a déclaré le président de Zimta, Richard Gundani, dans un communiqué.
Il a également souligné que suite à cette décision injuste prise par le gouvernement, tous les efforts seront déployés pour protéger les intérêts des membres du syndicat.
Les enseignants du primaire ne se sont pas présentés au travail depuis la réouverture des écoles lundi dernier. Ils réclament de recevoir le salaire qu'ils touchaient avant octobre 2018, à savoir un montant de 540 dollars.
Le gouvernement a proposé une augmentation de 20 % au salaire actuel qui s'élève à 200 dollars, ainsi que d’autres avantages, mais les syndicats ont rejeté l'offre en la décrivant d’insignifiante.
Soulignant que cette décision constitue une violation des droits constitutionnels, les enseignants ont annoncé leur intention de poursuivre en justice la ministre de l'Éducation primaire et secondaire, Evelyn Ndlovu.