Le pays a reçu au total plus de 260 milliards d'euros de la part de l'Union européenne et du FMI pour éviter la faillite depuis 2010. Il est sorti en 2018 du troisième plan de réformes associé au versement de ces fonds et parvient depuis cette date à couvrir entièrement ses besoins de financement via les marchés obligataires.
Il a aussi effectué plusieurs remboursements anticipés au FMI depuis cette date et ne doit plus désormais que 1,9 milliard d'euros à l'échéance de 2024, la dernière partie d'un total de 28 milliards obtenus entre 2010 et 2014.
La Grèce reste le pays le plus endetté de la zone euro par rapport à son produit intérieur brut et sa dette publique devrait représenter 189,6% de son PIB cette année. Le remboursement au FMI devrait réduire ce ratio d'environ un point de pourcentage et permettre au pays d'économiser environ 50 millions d'euros de paiements d'intérêts.
Malgré la hausse des dépenses due à la lutte contre les conséquences de la pandémie de COVID-19, Christos Staikouras a déclaré que la Grèce dégagerait un excédent budgétaire à partir de 2023, comme promis à ses créanciers, en raison d'une croissance économique plus forte et de rentrées fiscales plus élevées.