La course aux signatures continue pour les candidats à l’élection présidentielle française. Ils ont jusqu’au 4 mars pour présenter au Conseil constitutionnel les 500 signatures requises. Steve Gabet, maire sans étiquette de Marsais, en Charente-Maritime, a décidé de donner son parrainage à une condition.
L’édile a expliqué à France Bleu qu’il se connecterait sur le site du Conseil Constitutionnel le 22 février et choisirait le candidat le mieux placé dans les sondages qui n’a pas encore toutes ses signatures.
"Le mieux placé dans les sondages qui n'a pas encore ses signatures recevra ma voix. Y compris si c'est l'extrême-droite, l'extrême-gauche. Si un candidat arrive à avoir une assise politique, et un pourcentage assez élevé, qui suis-je pour empêcher la population de voter pour lui?"
L’édile a pris cette décision après avoir été sollicité par les équipes de plusieurs candidats à l’élection présidentielle. Il a déclaré en avoir même reçu en rendez-vous, mais n’avoir pas souhaité prendre position en faveur d’un champion. Il a tenu à rappeler que parrainer un concurrent ne signifiait pas nécessairement le soutenir.
"Nous, en tant que maires, surtout ruraux, on est apolitique parce qu'on doit tout gérer. Soutenir une candidature pour nous, c'est donner le pouvoir au peuple de voter. Si on limite le choix, la démocratie n'est plus là."
M.Gabet invite tous les autres élus à en faire de même. Selon lui, 95% des maires ruraux n'accordent pas de parrainage, car ceux-ci ont peur de se voir coller une étiquette sur le dos.
Comment obtenir des parrainages ?
Pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle, il faut recueillir 500 parrainages provenant d’au moins 30 départements. Il faut veiller à ce que plus de 10% des signatures ne puissent pas provenir du même département, rappelle viepublique.fr.
Pour parrainer un candidat, les élus doivent remplir un formulaire de présentation, qu’ils doivent ensuite envoyer par la poste au Conseil Constitutionnel. Au-delà du 4 mars à 18h00, aucun document reçu ne sera comptabilisé. Le 7 mars, Laurent Fabius, en tant que président du Conseil constitutionnel, annoncera la liste officielle des candidats qui se soumettront au scrutin.
La règle des 500 signatures a été instaurée en 1976 par loi. Elle répondait à un besoin de filtrer les candidatures jugées fantaisistes et les problèmes d’organisation qui en découlait. Lors des élections présidentielles de 1965, 1969 et 1974, de trop nombreuses candidatures ont poussé le Conseil constitutionnel à réclamer une réforme.
Pourtant, depuis l’instauration de l’élection au suffrage universel direct après le référendum de 1962, un nombre limité de parrainages était déjà requis. Il fallait à l’époque décrocher seulement 100 signatures d’élus.
Le Conseil constitutionnel affirme qu’en 2012, 47.113 personnes étaient habilitées à délivrer le précieux sésame pour les candidats à l’élection présidentielle. Cela laisse de la place pour 80 personnes souhaitant participer au scrutin présidentiel. Cependant, il précise qu’en pratique, leur nombre est plus faible, car de nombreux élus ne souhaitent pas parrainer de candidats.
Pour parrainer un candidat, les élus doivent remplir un formulaire de présentation, qu’ils doivent ensuite envoyer par la poste au Conseil Constitutionnel. Au-delà du 4 mars à 18h00, aucun document reçu ne sera comptabilisé. Le 7 mars, Laurent Fabius, en tant que président du Conseil constitutionnel, annoncera la liste officielle des candidats qui se soumettront au scrutin.
La règle des 500 signatures a été instaurée en 1976 par loi. Elle répondait à un besoin de filtrer les candidatures jugées fantaisistes et les problèmes d’organisation qui en découlait. Lors des élections présidentielles de 1965, 1969 et 1974, de trop nombreuses candidatures ont poussé le Conseil constitutionnel à réclamer une réforme.
Pourtant, depuis l’instauration de l’élection au suffrage universel direct après le référendum de 1962, un nombre limité de parrainages était déjà requis. Il fallait à l’époque décrocher seulement 100 signatures d’élus.
Le Conseil constitutionnel affirme qu’en 2012, 47.113 personnes étaient habilitées à délivrer le précieux sésame pour les candidats à l’élection présidentielle. Cela laisse de la place pour 80 personnes souhaitant participer au scrutin présidentiel. Cependant, il précise qu’en pratique, leur nombre est plus faible, car de nombreux élus ne souhaitent pas parrainer de candidats.
Un point sur les parrainages
Depuis le 1er février, le Conseil constitutionnel publie deux fois par semaine sur son site la liste des parrainages validés en faveurs des différentes personnalités aspirant à la fonction de chef de l’État. Au 10 février, la candidate totalisant le plus grand nombre de signatures était Valérie Pécresse, avec 1.249 signatures.
Suivent Emmanuel Macron avec 1.050 plébiscites, Anne Hidalgo (790), Nathalie Arthaud (419) et Fabien Roussel (381). Derrière se trouve Yannick Jadot avec 325 signatures. Nicolas Dupont-Aignan en a récolté 280, devançant Jean-Luc Mélenchon et ses 258 paraphes.
Marine Le Pen totalise 274 parrainages tandis qu’Éric Zemmour n’en compte que 181. Enfin, Christiane Taubira, vainqueur de la Primaire populaire, a recueilli seulement 47 approbations d’élus.
Suivent Emmanuel Macron avec 1.050 plébiscites, Anne Hidalgo (790), Nathalie Arthaud (419) et Fabien Roussel (381). Derrière se trouve Yannick Jadot avec 325 signatures. Nicolas Dupont-Aignan en a récolté 280, devançant Jean-Luc Mélenchon et ses 258 paraphes.
Marine Le Pen totalise 274 parrainages tandis qu’Éric Zemmour n’en compte que 181. Enfin, Christiane Taubira, vainqueur de la Primaire populaire, a recueilli seulement 47 approbations d’élus.