Environ 16% des revenus du géant numérique proviennent de ses activités auprès d'éditeurs de presse, qui utilisent la technologie de Google pour vendre des annonces sur leurs sites internet et leurs applications.
La Commission européenne a ouvert une enquête en juin afin de déterminer si Google favorise ses propres services de technologie d'affichage publicitaire en ligne au détriment de ses rivaux, des annonceurs et des éditeurs en ligne.
L'organisation professionnelle des éditeurs, qui compte parmi ses membres Axel Springer, News UK, Conde Nast, Bonnier News et Editorial Prensa Iberica, a porté sa plainte devant la Commission européenne, estimant que Google exerce une mainmise sur les éditeurs de presse par le biais des technologies publicitaires.
"Il est grand temps que la Commission européenne impose à Google des mesures qui modifient réellement (...) son comportement", a déclaré Christian Van Thillo, président de l'organisation, dans un communiqué.
"Google a réussi à contrôler de bout en bout la chaîne de valeur de la technologie publicitaire, se vantant de détenir des parts de marché allant de 90 à 100% dans certains segments de cette chaîne", a-t-il ajouté.
Le groupe américain a réalisé 147 milliards de dollars de revenus grâce aux publicités en ligne en 2020, soit plus que toute autre entreprise dans le monde.
Google a déclaré qu'il s'engagerait de manière constructive avec la Commission.