Une élue Républicaine US moquée après avoir confondu Gestapo et gaspacho

Une représentante Républicaine a été tournée en dérision après avoir confondu Gestapo et gaspacho dans un discours, prononcé sur le plateau d’une chaîne de télévision américaine.
Sputnik
Intervenant sur la chaîne One America News mardi 8 février, l’élu Républicaine de l’État de Géorgie, Marjorie Taylor Greene, a employé le mot "gaspacho" à la place de "Gestapo" dans une diatribe visant la présidente Démocrate du Congrès, Nancy Pelosi.
La députée, connue pour son soutien à la théorie du complot QAnon prisée par de nombreux pro-Trump, a ainsi qualifié de "goulag" la prison où étaient détenus les assaillants du Capitole du 6 janvier 2021 et dénoncé "la police gaspacho de Nancy Pelosi, qui espionne les membres du Congrès".
Les internautes n’ont pas tardé à railler la Républicaine pour la confusion grotesque. "Ce qui s’est passé le 6 janvier était une Soupe d’État", a ainsi écrit l’un des commentateurs:
"La police du Gaspacho de Nancy Pelosi fait-elle partie du régime de la Vichyssoise?", s’est demandé un autre, en référence à la soupe vichyssoise.
"La police du gaspacho, ce sont des professionnels du consommé!!!"

Invitation d’un chef

Le chef espagnol José Andrés a pour sa part proposé à Mme Greene de venir goûter un verre de gaspacho dans l’un de ses restaurants de Washington.

"Chère Marjorie Taylor Greene, la police du Gaspacho a été créée par moi en 1993 pour que personne n’ajoute du Tabasco ou du jalalpeño ou des choses bizarres à ma soupe bien-aimée! Alors s’il vous plaît, ne blâmez personne d’autre que moi… Arrêtez-vous pour un verre à tout moment. N’oubliez pas votre masque et votre carnet de vaccination!", a-t-il écrit.

Or, il sera bien difficile pour la représentante Républicaine, qui ne cesse de proclamer son refus de se faire vacciner contre le Covid, d’accepter son invitation. Pour le moment, elle s’est bornée à ironiser elle-même sur sa gaffe:
"Pas de soupe pour ceux qui espionnent illégalement les membres du Congrès, mais ils seront jetés au goulasch", a-t-elle tweeté.
Discuter