France: l'Etat contribuera au financement du nouveau nucléaire

L'Etat français contribuera au financement de la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, a-t-on déclaré mercredi à l'Elysée, à la veille d'un déplacement d'Emmanuel Macron à Belfort au cours duquel le président de la République précisera ses projets en matière de renouvellement du parc de centrales d'EDF.
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Le chef de l'Etat défendra également à cette occasion le principe d'une diminution des consommations d'énergie sur fond d'électrification des usages et fixera un objectif en matière d'énergies renouvelables à horizon 2050, a-t-on ajouté de même source.
Après avoir annoncé en novembre la relance de la construction de réacteurs nucléaires en France, sans préciser le nombre ou le type d'unités envisagées, Emmanuel Macron pourrait présenter un programme allant "au-delà" des six EPR proposés par EDF, selon Les Echos.
Le projet porté par le groupe prévoit six réacteurs sur trois sites existants - deux à Penly (Seine-Maritime), deux à Gravelines (Nord) et deux à Bugey (Ain) ou au Tricastin (Drôme) -, pour un coût estimé autour de 50 milliards d'euros en tenant compte d'une intervention de l'Etat permettant d'améliorer les conditions de financement des nouvelles unités.
A la veille du déplacement d'Emmanuel Macron à Belfort, l'Elysée n'a pas précisé combien de nouveaux réacteurs seraient annoncés, évoquant seulement l'horizon de 2035 pour la mise en service des premières unités et un coût qui serait estimé sur la base du budget prévisionnel d'EDF.
L'Elysée a également confirmé que le déplacement d'Emmanuel Macron permettrait d'officialiser le rachat par EDF des turbines Arabelle auprès de l'américain GE, une opération censée symboliser la reprise en main par la France de sa filière nucléaire.
Le chef de l'Etat se prononcera en outre sur les moyens d'accélérer le développement des énergies renouvelables en France, de même que sur les perspectives du parc nucléaire existant d'EDF.
En janvier, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a estimé que, dans les cinq ans à venir, le choix de la France d'arrêter définitivement 12 réacteurs supplémentaires d'ici 2035 devrait être "dûment pesé" au regard de perspectives "réalistes" de mise en service de nouveaux moyens de production à la même échéance.
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