L’immense table entre Poutine et Macron amuse les réseaux sociaux

Pour parler de la situation ukrainienne, Vladimir Poutine et Emmanuel Macron se sont installés de part et d'autre d'une longue table de marbre blanc au sein du Kremlin. Les spéculations sur la distance entre les deux Présidents ont enflammé les réseaux sociaux, alors qu’il s’agit d’une simple mesure de protection contre le Covid-19.
Sputnik
Vladimir Poutine et Emmanuel Macron se sont réunis le 7 février au Kremlin afin de tenter une désescalade des tensions dans le dossier ukrainien.
Lors de leur rencontre, ils se sont installés de part et d'autre d'une table démesurée. Ce qui a beaucoup inspiré les internautes, lesquels ont évoqué le "fuseau horaire" qui les sépare, une patinoire, un terrain de badminton ou encore une balançoire.
Des opposants comme Florian Philippot n’ont pas manqué de qualifier la taille d’offense.

"La sécurité sanitaire au premier plan"

Pourtant, Emmanuel Macron n’est pas le premier à se trouver face à Vladimir Poutine autour de cette immense table. Le 1er février, le Premier ministre hongrois Viktor Orban avait été dans la même position.
Le Président iranien Ebrahim Raïssi y avait eu droit le 19 janvier.
Le Kremlin a déjà apporté une explication il y a quelques jours, évoquant le protocole sanitaire anti-Covid.

"Ce n'est un secret pour personne que les rencontres bilatérales sont précédées d'un échange d'informations sanitaires et, bien sûr, dans différentes situations [parmi les membres des délégations], il y a un certain nombre de cas contacts, il y a un certain nombre de personnes avec des tests PCR [positifs]", a déclaré le 4 février Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.

La rencontre de M.Poutine avec le Président argentin s’était en effet déroulée dans un format différent: les politiciens étaient assis l’un près de l’autre, sans cette table, ce qui n’avait pas manqué de soulever des questions.
Ainsi, "le régime le plus optimal" est choisi en fonction de la situation sanitaire de la délégation, a souligné le porte-parole avant de préciser que la "sécurité sanitaire est au premier plan".
Les contraintes sanitaires ont été également imposées pour la presse. Sylvain Tronchet, correspondant de Radio France à Moscou, a fait savoir que "tous les journalistes présents pour la conférence de presse finale [entre les Présidents] ont fait quatre tests PCR dont le dernier en arrivant au Kremlin".
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