L'administration de Joe Biden a rétabli vendredi une exemption de sanctions visant l'Iran permettant à des sociétés étrangères de mener des activités de non-prolifération sur des sites nucléaires iraniens.
"La question de la levée des sanctions et des bénéfices qu'en tire l'Iran est la ligne rouge de l'Iran dans les négociations", a déclaré Saeed Khatibzadeh.
"Washington a décidé de prendre une mesure qui n'a aucun impact sur la situation économique de l'Iran (...) un gouvernement (américain) responsable devrait revenir à l'accord et remplir ses obligations", a-t-il ajouté.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amirabdollahian, a qualifié dimanche de "bonne mais insuffisante" la décision des États-Unis.
L'Iran est engagé depuis avril dernier dans des discussions indirectes avec les Etats-Unis pour tenter de relancer l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien, qui encadre les activités nucléaires iraniennes en échange de la levée de sanctions internationales mais que les Etats-Unis ont quitté en 2018 à l'initiative de Donald Trump.
L'émissaire américain pour l'Iran, Robert Malley, a indiqué dimanche qu'il retournerait bientôt à Vienne, insistant sur le fait que l'accord pouvait encore être relancé.
Saeed Khatibzadeh a annoncé de son côté que le principal négociateur iranien, Ali Bagheri Kani, retournerait à Vienne mardi, date à laquelle les discussions reprendront après avoir été interrompues le 28 janvier.