Afin de stopper les "harcèlements sexuels" des avatars dans plusieurs jeux virtuels, son créateur Facebook, rebaptisé Meta, a mis en place une fonction protectrice.
Cette décision fait suite à une série de cas d’interactions indésirables entre les personnages virtuels de "Horizon Worlds" et "Horizon Venues", dénoncés par certains utilisateurs employant des casques immersifs.
L’avatar sera désormais entouré d’une barrière invisible donnant l’impression d’une distance de 1,2 mètre, indique un communiqué d’Oculus, fournisseur de casque de réalité virtuelle, développé conjointement avec Facebook. Si quelqu’un essaie de passer outre, le système va interrompre tout mouvement des personnages, explique-t-il.
Même s’il est impossible de désactiver la fonction baptisée Personal Boundary, la compagnie prévoit d’ajouter une option permettant de modifier la distance pour son propre avatar.
Des témoignages
Peu après le lancement de "Horizon Worlds" en décembre 2021, une femme qui testait cette plateforme immersive a déploré des attouchements sur son avatar:
"Non seulement j’ai été tripotée hier soir, mais il y avait d’autres personnes présentes qui soutenaient ce comportement", rapporte le site américain The Verge.
En janvier, une autre femme a dénoncé avoir subi une agression sexuelle moins d’une minute après son entrée dans "Horizon Venues", informe le Daily Mail. Elle s’est retrouvée encerclée par des personnages masculins qui lui faisaient des attouchements et lançaient des phrases obscènes. En même temps, ils prenaient des captures d’écran. Cherchant à s’en débarrasser, elle a dû désactiver son avatar.