Boris Johnson est sous le feu des critiques jusque dans son propre camp et l'hypothèse d'un vote de défiance des députés conservateurs a pris de la consistance ces derniers jours.
Jeudi, le directeur de cabinet du Premier ministre, Dan Rosenfield, son principal secrétaire privé, Martin Reynolds, son directeur de la communication, Jack Doyle, et sa conseillère politique Munira Mirza ont tous démissionné.
Les noms de trois d'entre eux avaient été cités dans l'enquête sur les fêtes alcoolisées à Downing Street en plein confinement de la population britannique pendant la pandémie de coronavirus.
Après avoir présenté platement ses excuses devant la Chambre des communes suite à la publication d'un rapport accablant de la haute fonctionnaire Sue Gray en début de semaine, Boris Johnson avait annoncé qu'il allait réorganiser ses services, sans que cela ne calme les critiques dont il fait l'objet.