Biden et le procureur général Merrick Garland effectuent le déplacement au lendemain des funérailles de deux policiers abattus le mois dernier en répondant à un appel d'urgence.
Ces meurtres s'inscrivent dans le cadre d'une recrudescence générale de la violence armée dans les villes américaines, dont Philadelphie et Chicago, depuis le début de la pandémie de COVID-19 en 2020.
La Maison blanche et les démocrates font face à des accusations de laxisme en matière de criminalité de la part des républicains, à l'approche des élections de mi-mandat en novembre prochain.
On s'attend à ce que Joe Biden vante le plan en cinq parties dévoilé en juin par son administration, qui vise à endiguer le flux des armes à feu et à investir dans les ressources policières. Il annoncera également de nouvelles mesures pour lutter contre le trafic d'armes des États du Sud vers le Nord-Est des États-Unis et la mise en liberté des récidivistes, selon un haut responsable de l'administration.
Le ministère de la Justice devrait également annoncer des mesures contre les armes dites fantômes, des armes artisanales non enregistrées et non traçables, qui peuvent être fabriquées avec une imprimante 3D.
Joe Biden est attendu d'abord au quartier général de la police de New York pour participer à une réunion du partenariat stratégique sur la violence armée, qui se réunit cinq jours par semaine pour partager des renseignements et élaborer des stratégies. Il se rendra ensuite dans une école pour rencontrer des représentants de la population et parler de la prévention.