Deux têtes humaines ont été volées dans un cimetière de Melbourne lors de deux incidents survenus l’un après l’autre au cours de la semaine dernière. La police australienne a annoncé avoir ouvert une enquête sur d’éventuels liens avec un "rituel satanique", rapporte le média 7 News. Selon les détectives, un certain nombre d'objets, dont un crucifix, des bougies et des lettres à Satan, ont été laissés sur les lieux.
L’enquête suppose que des inconnus sont entrés par effraction dans un mausolée avant de voler une partie des restes humains, précise la police dans un communiqué. Le premier incident s'est produit dans la nuit de jeudi à vendredi, le deuxième dans la nuit de lundi à mardi. L’enquête doit établir si les deux incidents sont liés entre eux.
Une première du genre
Aucun autre lieu de sépulture n'a été endommagé lors de l'incident, selon la police.
Les enquêteurs se sont entretenus avec les familles concernées pour constater qu’aucune chose de valeur ne se trouvait à l'intérieur des mausolées, à l'exception d'objets personnels.
Cet incident, décrit comme le premier de ce genre survenu dans l'État, a entraîné un renforcement des mesures de sécurité du cimetière, telles que l’installation de nouvelles caméras de vidéosurveillance. La police demande à d’éventuels témoins de se manifester et travaille en étroite collaboration avec les gestionnaires du site.
Qui profane les cimetières?
Les satanistes et les néonazis sont deux des profils les plus courants de profanateurs, à côté des jeunes en mal de sensations, se laissant entraîner dans une sorte de jeu de rôles, expliquait à La Croix un spécialiste des mouvements sataniques et néonazis. La profanation peut en outre constituer une démarche initiatique, un acte rituel pour intégrer un groupe.
Les profanateurs brisent toujours le tabou du respect dû aux morts, qui, selon toutes les grandes religions, ont une vie après la mort. En interrompant le "repos en paix" du défunt, le profanateur veut le priver de cet après.