La France a condamné fermement, mercredi 2 février, la tentative de coup de force survenue la veille contre le Président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo. La porte-parole du Quai d’Orsay a déclaré que l'Hexagone appelait "au respect de l'ordre constitutionnel". Elle a également exprimé le “soutien” de la France aux institutions démocratiques bissau-guinéennes.
Le Président Umaro Sissoco Embalo, a assuré, mardi soir que son gouvernement contrôlait la situation, après une probable tentative de coup d'État.
"Je vais bien Alhamdoulillah", a écrit le Président bissau-guinéen sur son compte Twitter, ajoutant que "la situation [était] sous contrôle gouvernemental".
Le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, a appelé, mardi, à la “cessation immédiate" des combats à Bissau. Dans un communiqué, le chef de l’Onu s’est dit "profondément préoccupé par les informations sur des combats intenses à Bissau”, appelant au “plein respect des institutions démocratiques du pays".
De son côté, l’Union africaine a indiqué suivre avec “une vive préoccupation” la situation dans ce pays et appelé les militaires à retourner sans délai dans leurs casernes.