Le gouvernement a commencé ce mercredi à procéder à une première levée des restrictions sanitaires. Entré en vigueur le 24 janvier, le pass vaccinal, lui, reste obligatoire. Le journaliste du Figaro Ivan Rioufol a dénoncé le fait que le discours de l’État était devenu "totalitaire" à l’encontre de ceux qui voudraient apporter des nuances.
"Je me refuse à cette vérité officielle et je cherche mon libre arbitre. D’autant plus sur ces vaccins qui ne sont pas des vaccins obligatoires, qui sont des vaccins expérimentaux, et dont on peut avoir un doute sur leur efficacité. Je suis saisi par un doute légitime. Je suis prêt à le faire, mais je veux attendre un peu. Le déclic a été le fait que si je ne me fais pas vacciner, on me refusera tout un tas de libertés élémentaires. Je choisis donc la désobéissance, en prenant mes risques", a expliqué lundi le journaliste sur Sud Radio.
Au lendemain de son intervention sur Sud Radio, il a fait une apparition sur CNews, où il a dressé un parallèle entre le ghetto de Varsovie et la situation sanitaire en France, dénonçant une "dictature sanitaire."
"Il dit qu’il faut faire attention à la ségrégation hygiéniste, parce que la ségrégation hygiéniste on a connu ça sous le nazisme notamment, où il cherchait l’homme parfait, l’homme sain, l’homme sans poux et sans sang contaminant. Rappelez-vous quand même que quand le ghetto de Varsovie a été créé en 1940, c’était un lieu de contaminés. C’était d’abord un lieu hygiéniste, qui a été fait pour préserver du typhus. La comparaison s’arrête là, on ne peut pas aller beaucoup plus loin que ça. Cette ségrégation qui s’est installée au nom d’un hygiénisme d’État est tout à fait totalitaire", explique le chroniqueur du Figaro.
En guise d’explication pour son utilisation du terme "totalitaire", le journaliste décrit la situation comme "un mécanisme totalitaire qui s’est installé subrepticement avec un discours unique, avec une manière de créer des dissidents chez ceux qui ne pensaient pas conformément à la parole d’État".
"Je persiste à dire que nous avons vécu une dictature sanitaire", conclut-il.
En outre, le journaliste observe une absence totale de contre-pouvoirs dans la gestion de la crise sanitaire du Covid-19.
"Ni le Conseil d’État, ni le Conseil constitutionnel, ni l’Assemblée nationale, ni le Sénat, ni les médias" ne se sont opposés à cette manière de faire. "Tous les éléments de la dictature sont là, une démocrature. Les démocrates et singulièrement les intellectuels ne se sont pas réveillés contre ce régime affreux qui s’installe", a conclu le journaliste sur Sud Radio.
Le pass sanitaire remplacé par le pass vaccinal
Depuis le 24 janvier, le pass vaccinal est obligatoire pour accéder à certains lieux publics comme les cinémas, les musées, les cafés et restaurants ou les transports interrégionaux pour les personnes de 16 ans et plus. Il remplace désormais le "pass sanitaire" appliqué sur le territoire national depuis le 9 juin 2021.
L’une des principales différences réside dans le fait que le pass vaccinal n'intègre plus comme preuve le résultat d'un test de dépistage Covid-19 négatif.
"À compter du 15 février 2022, les délais pour conserver son pass vont être réduits, il faudra effectuer sa dose de rappel 4 mois, et non plus 7 mois, après sa 2e dose pour avoir un schéma vaccinal complet et conserver un passe vaccinal valide", rappelle le site du gouvernement.
La première étape du calendrier d'allégement des restrictions sanitaires entre toutefois en vigueur dès ce mercredi. "Nous allons respecter le calendrier que nous avons présenté aux Français", a annoncé Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, au micro de Franceinfo mardi.
Il s’agit de trois mesures:
Le télétravail n'est plus obligatoire, mais il reste recommandé
Les jauges dans les établissements recevant du public sont abandonnées
Le port du masque n'est plus exigé en extérieur