Garanties de sécurité Russie-Otan

Le Pentagone et la diplomatie US commentent la réponse à la Russie qui a "fuité" dans la presse

Les États-Unis n’ont pas rendu publique ni transmis à la presse leur réponse à la Russie sur les garanties de sécurité, selon le département de la Défense. En même temps, le Département d’État confirme la véracité du document publié récemment par El Pais.
Sputnik
Les porte-paroles du Pentagone et de la diplomatie américaine John Kirby et Ned Price ont commenté la publication dans le quotidien espagnol El Pais d’une réponse confidentielle de Washington aux propositions russes sur les garanties de sécurité réciproques en Europe.
"De leur côté, les États-Unis n’ont pas publié la réponse", a déclaré John Kirby à la presse.
Il a cependant ajouté que le document rendu public dans le journal "confirmait au monde entier ce que les États-Unis avaient toujours déclaré auparavant".

"Si les intentions de la Russie de rechercher une solution diplomatique [à la situation autour de l’Ukraine, ndlr] sont vraiment sérieuses, comme elle le prétend, alors ce document clarifie qu’une telle possibilité existe", selon la voix du Pentagone.

Le représentant de la diplomatie américaine, Ned Price, a été plus concret sur le sujet.
"Je n’ai rien vu qui suggérerait que ces documents ne sont pas authentiques", a déclaré Ned Price lors d’un point de presse.
Selon une source diplomatique contactée par Sputnik, il s'agit des documents authentiques. Le ministère russe des Affaires étrangères n’a pu pourtant ni confirmer ni démentir leur véracité.

Publication dans El Pais

Plus tôt dans la journée ce 2 février, le journal espagnol a publié deux documents en anglais, assurant qu’il s’agissait des réponses des États-Unis et de l’Otan aux propositions russes sur la sécurité.
À en juger par la publication, Washington et l’Alliance ont proposé à Moscou un dialogue sur le contrôle des armements et les mesures de prévention des incidents en échange d’une désescalade en Ukraine et du retrait des troupes et forces de la paix russes de la Crimée, de la Transnistrie, de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie.
L’Otan aurait déclaré qu’elle ne voulait pas de confrontation et, étant une alliance défensive, ne constituait pas de menace pour la Russie, mais n’acceptait pas de compromis sur les questions de principe, notamment en ce qui concerne l’adhésion d’autres pays qui ont le droit de "choisir ou changer leurs arrangements de sécurité".
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