La tempête Corrie, qui a touché une partie de l’Europe, provoque de fortes rafales qui perturbent notamment le fonctionnement des transports. Un aéronef de la compagnie British Airways a ainsi frôlé la catastrophe le 31 janvier à Londres. Fortement secoué par un vent violent au moment de l’atterrissage à l’aéroport d’Heathrow, il a touché la piste avant de perdre l’équilibre pendant un instant et de finir par reprendre de l’altitude.
Afin de ne pas s’écraser, le pilote a ainsi opté pour un procédé nommé "touch and go", a précisé sur Twitter la chaîne Big Jet TV. La queue du fuselage semble toutefois avoir touché le sol, engendrant un peu de fumée. Une vidéo de la scène a été partagée le 1er février par cette même chaîne.
Les vents se déchaînent
Les vents violents de la tempête Corrie, qui ont balayé le Royaume-Uni au cours du week-end dernier, ont provoqué des rafales allant jusqu'à près de 150 km/h, précise Sky News. Mais ils ont également touché le continent.
Ainsi, 18 membres de l’équipage d’un cargo ont dû être évacués par hélicoptère lundi en mer du Nord, au large des Pays-Bas, après une collision, grâce à l’aide de la garde côtière néerlandaise épaulée par la force aérienne belge. Le vraquier Julietta D est parti à la dérive et a pris l’eau après avoir percuté un chimiquier, Corrie ayant provoqué d’énormes vagues.
Ce n’est pas fini
La dépression Corrie s'est creusée sur l'Écosse en soirée du 30 janvier, circulant ensuite en mer du Nord avant de finir sa course en Allemagne le 31 janvier, explique sur son site Météo Paris. Parallèlement, cette tempête a entraîné avec elle un flux de nord-ouest vecteur d'air froid, provoquant une très nette accentuation du vent sur le sud-est de la France.
En prévision du passage de Corrie, Météo-France avait placé le littoral du Nord en vigilance orange "vagues-submersion", à partir de lundi 31 janvier, mais la tempête n’a finalement pas fait de dégâts en France.
L’épisode de tempête se prolongera dans la nuit du 2 au 3 février, prédit Météo Paris.