"On est confronté qu'à la misère des gens, à la souffrance des gens, à la détresse des gens. Des accidents, des violences conjugales, des violences intra-familiales", énumère la policière auprès de BFM TV dans un reportage diffusé ce 2 février.
Le stress accumulé
"Dans la police, on voit le revers de la société. Il y a une accumulation de stress post-traumatiques qui fragilisent, peu à peu", confirme Vanessa, une membre de SOS Police en détresse auprès du Figaro.
Le manque d’accompagnement
En ce qui concerne l’accompagnement, "il faudrait deux entretiens annuels, au minimum, avec un psychologue pour vider son sac. Dans l’idéal, il faudrait un psychologue de proximité qui intègre chacun des services", insiste auprès du Figaro Vanessa, de SOS Police en détresse, dont le mari policier s’est suicidé en 2018.
Pistes pour prévenir ce geste fatal
"Ce qui est ressorti de cette réunion c'est un constat. Et c'est le même depuis des années. On a un problème pour repérer les collègues qui vont mal", avance Benoit Aristidou, délégué SGP Police pour la zone Nord, présent à l’une des réunions, auprès de France Bleu.