Les négociations entre la Russie et les États-Unis sur les garanties de sécurité se sont déroulées il y a une semaine et pourraient être poursuivies cette semaine.
À leur menu, les propositions sécuritaires russes qui portent notamment sur le non-déploiement de forces armées et d’armements dans les régions où cela pourrait être interprété comme une menace pour l’autre partie.
Dans le cas de la Russie, l’Ukraine est l’une de ces zones, ce qui n’empêche pas les États-Unis d’y envoyer leurs militaires.
Ces derniers ont été vus dimanche 30 janvier sur un champ de tir de Lviv, près de la frontière entre l’Ukraine et la Pologne.
Le Daily Mail a publié des photos des soldats de la Garde nationale de Floride qui entraînent les forces ukrainiennes à utiliser des lance-roquettes anti-bunker.
Des munitions pour cibler les chars russes
Selon le quotidien britannique, Washington a envoyé une centaine de ces munitions à Kiev dans le cadre de l’aide militaire destinée à dissuader une attaque russe. Environ 200 gardes sont actuellement déployés en Ukraine, où les États-Unis maintiennent une présence militaire depuis 2015.
Ils y ont également envoyé 300 missiles antichars Javelin destinés à détruire les tanks russes lesquels, selon les médias occidentaux, doivent envahir l’Ukraine du jour au lendemain.
L’Estonie va y envoyer les mêmes missiles antichars, tandis que la Lettonie et la Lituanie livreront des missiles antiaériens Stinger, américains eux aussi.
Des systèmes antichars portables ont été fournis par le Royaume-Uni. Des militaires britanniques ont également été envoyés en Ukraine pour assurer la formation des forces armées.
Moscou assure qu'aucune guerre n'est envisagée
Moscou assure pour sa part ne préparer aucune invasion.
Le 28 janvier, Sergueï Lavrov a affirmé dans une interview accordée à des radios que la Russie ne voulait pas de conflit.
"Si cela dépend de la Russie, la guerre n’aura pas lieu", a-t-il indiqué.
Lors de la récente réunion des conseillers des chefs d’État et de gouvernement en format Normandie le 26 janvier à Paris, ceux-ci ont réaffirmé que les accords de Minsk étaient la base du travail même. Il convient de rappeler que ces accords prévoient le retrait de toutes les forces militaires étrangères du territoire ukrainien.