"Ces meurtres ne peuvent pas rester sans réponse et les meurtriers doivent être traduits en justice", a déclaré le porte-parole de l'IFP, Mkhuleko Hlengwa, suite au récent assassinat d'un membre du conseil national de l'IFP et président du district d'AmaJuba, dans la province du KwaZulu-Natal.
Il a ajouté que le parti est "profondément choqué par cette nouvelle et extrêmement préoccupé par les assassinats qui continuent de cibler les représentants publics, en particulier les conseillers, sans que justice ne soit jamais rendue".
"L'IFP s'attend donc à ce que le service de police sud-africain et les organismes d'application de la loi concernés enquêtent sur cette affaire de toute urgence", a-t-il insisté.
La semaine dernière, le conseiller de l’ANC dans la ville d'eThekwini (Durban), Minenhle Mkhize, a été tué dans une embuscade près de son domicile. M. Mkhize était nouvellement élu et a pris ses fonctions suite aux élections municipales de novembre dernier.
À la veille de ce scrutin, les assassinats politiques se sont multipliés à un rythme alarmant. Le cluster gouvernemental sur la justice, la prévention du crime et la sécurité avait affirmé que huit candidats ont été tués durant la période de la campagne électorale.