Covid-19

Entretien avec le Pr Raoult: "Il n’y a pas d’erreur que j’ai commise que je regrette aujourd’hui"

Deux ans tout juste après son apparition, la pandémie de Covid-19 est encore loin d’être un mauvais souvenir. Pour Sputnik, le professeur Didier Raoult dresse le bilan sans concession d’une crise sanitaire au cours de laquelle il aura été adulé, puis dénigré.
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"Il faut voir à quel degré de folie dans la contrainte et dans la croyance on est capable d’arriver pour quelque chose qui manifestement ne marche pas", assène le Pr Raoult devant les caméras de Sputnik.
Le 27 décembre 2020, la France lançait officiellement sa campagne de vaccination contre le Covid-19. Depuis, près de 54 millions de premières doses ont été administrées, et un peu moins de 80% de la population française est entièrement vaccinée. Un peu plus d’un an plus tard, la stratégie du "tout-vaccinal" décidée par le gouvernement est loin de convaincre le Pr Raoult.
"Ce vaccin ne tient aucune de ses promesses! Il n’y a jamais eu autant de contaminations que maintenant, et c’est souvent dans les pays les plus vaccinés qu’il y a le plus de cas! Le problème, c’est que la maladie est elle-même peu immunisante. Il est donc très difficile de trouver un vaccin très immunisant si l’immunité naturelle est elle-même décevante", explique-t-il.
Pis, selon le directeur l’IHU Méditerranée Infection, l’injonction à la vaccination permanente relèverait davantage de la "religion" que de la science. "On voit bien qu’il n’est plus question de science ni de maladie infectieuse, mais d’obéissance. Le vaccin est devenu un élément de l’obéissance. “Vous devez obéir”, nous dit-on!", raille le scientifique. Insensible aux attaques dont il est l’objet, le Pr Raoult refuse de reconnaître "la moindre erreur" depuis le début de la crise sanitaire.

"La plupart des choses que j’ai dites sont basées sur des choses que j’observe. Et j’ai eu des capacités d’observation supérieures à n’importe qui au monde. Nous avons fait 1 million de tests et traité 40.000 personnes donc je sais de quoi je parle, on ne peut pas me raconter de fredaines [sic]. Les épidémies, je connais, j’en ai vu quelques-unes!", conclut-il.

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