Le torchon brûle entre Bamako et ses partenaires occidentaux depuis les deux coups d'État successifs qui ont porté les militaires au pouvoir et le refus de ces derniers d'organiser comme prévu des élections le mois prochain.
"Nous devons constater que les conditions de notre intervention, qu'elle soit militaire, économique et politique sont rendues de plus en plus difficiles, bref, on ne peut pas rester au Mali à n'importe quel prix", a-t-elle déclaré.
"Nous voulons tous poursuivre ce combat (contre le terrorisme, ndlr.), nous sommes unis par rapport à cet objectif, il nous faut donc désormais en déterminer les nouvelles conditions", a-t-elle poursuivi.
Jean-Yves Le Drian, son homologue aux Affaires étrangères, a considéré vendredi que la situation au Mali était devenue "intenable" en raison notamment de l'attitude de la junte militaire au pouvoir vis à vis de la présence militaire danoise.