L’absence de poulet-frites provoque une contestation dans une prison de la Gironde

Une prison de la Gironde a fait face le 25 janvier à une contestation de la part d’une quarantaine de prisonniers. En cause: le fait qu’il n’y avait plus de poulet-frites au menu.
Sputnik
Un mouvement de protestation pour une raison inhabituelle a eu lieu le 25 janvier dans le centre pénitentiaire de Bordeaux-Gradignan, en Gironde. 46 détenus ont refusé de réintégrer leurs cellules depuis la cour de promenade en se révoltant contre l’absence de poulet-frites à la cantine, relate Sud-Ouest.
Les équipes régionales d’intervention et de sécurité (les Eris) ont été appelées et ont réussi à les forcer à regagner les cellules. Trois ont été placés en quartier disciplinaire.

La réaction des syndicats

«La cause de ce mouvement est incroyable. Tout ça pour une histoire de poulet-frites! La quarantaine de détenus entendait protester contre l’annulation de cantines de poulet-frites pour des raisons logistiques», a expliqué au quotidien Hubert Gratraud, délégué syndical FO-Justice.
En outre, le syndicat UFAP Unsa a déploré ce mouvement de protestation dans un communiqué publié le 27 janvier sur son site.
«Pour rappel, cette cantine de “poulet-frites” est une simple faveur accordée à la population pénale et en aucun cas un dû».
UFAP Unsa a de plus demandé le transfert des trois meneurs à l’issue de leur peine en quartier disciplinaire.
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